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Transition Énergétique : 28 sept. 2020

Manger pour la planète: on mange de saison, en circuit court et pas trop de viande

Émission de GES (gaz à effet de serre), la consommation excessive en eau potable et en d'énergie, l’utilisation des sols, la production, la nourriture des animaux, la transformation, l’emballage, le transport et la distribution. : l'impact environnemental du contenu de notre assiette est loin d'être anodin! Comment le réduire ? Quels gestes à adopter pour une démarche plus respectueuse ?

1- Réduire sa consommation de produits d’origine animale

Si la production des aliments est aujourd’hui à l’origine d’environ un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), il existe toutefois des disparités notables entre les aliments. Et c’est sans conteste la production de viande, et en particulier de boeuf, qui émet le plus de GES. Selon une étude de 2018 (Ourworldindata), la production d’1kg de boeuf entraîne celle de 60 kg de GES. Le ratio est un peu moins important pour l’agneau et le mouton (24 kg) puis la volaille (6 kilos) et le porc (7 kg). Mauvais élève du classement, le fromage avec 21 kilos de GES pour un kilo produit. 

A contrario, dans le bas du classement on retrouve les aliments d’origine végétale qui seraient de dix à cinquante fois moins pourvoyeurs en GES que les aliments produits à partir des animaux. On retrouve donc dans le bas de la pyramide les bananes, les légumes racines mais aussi les petits pois, le lait de soja ou bien encore les noix.


2- Opter pour le locavorisme 

Le locavorisme - ou mouvement locavore - est un mouvement prônant la consommation de nourriture produite dans un rayon allant de 100 à 250 kilomètres maximum autour de son domicile. Le locavorisme est intimement lié au circuit court, puisqu’il s’agit bien entendu de consommer local, en acceptant au maximum un intermédiaire. Manger pour la planète, c’est donc manger responsable et opter en même pour une alimentaire santé en consommant plus de produits de terroir, naturels, frais, de saison, cultivés ou fabriqués artisanalement au plus près de chez soi et subissant le moins de transformations possibles.

Manger en circuit court et des produits de saison, c’est aussi retrouver le chemin du marché des producteurs. Cela permet aux consommateurs de reprendre contact avec les saisons, les prix pratiqués en dehors des magasins, l’aspect fraîcheur, la possibilité de communiquer avec les commerçants ou producteurs, de poser des questions, de bénéficier de conseils, voire d’idées de recettes, en bref créer du lien social autour de la nourriture en faisant de nouvelles rencontres!


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