Transition Énergétique : 7 oct. 2025
Quand écologie rime avec économie : l’engagement d’Azur Tech
« Arriver à faire face à la résistance au changement »
Pour Cédric Cavassino, directeur d’Azur Tech, cette phrase résume le défi qu’il a relevé en transformant son entreprise familiale de propreté en modèle de sobriété plastique.
Basée à Monaco et forte de 220 salariés, Azur Tech est dirigée depuis 2018 par Cédric Cavassino . Dès 2020 elle adhère au Pacte National pour la Transition Énergétique, reçoit le Trophée 'Développement Durable' du Club de l'Eco en 2023 et obtient le label entreprise engagée d’Ecovadis en 2025. Parmi ses actions concrètes : suppression d’emballages à usage unique, mobilité électrique et adoption d’une stratégie bas-carbone.
Le déclic pour Cédric Cavassino ? Constater que la société reçoit chaque semaine une grande quantité de produits prêts à l’emploi composés à 95 % d’eau, livrés dans des contenants jetables depuis l’autre bout de la France. Azur Tech a donc installé des centrales de dilution dans ses locaux et collabore désormais avec son fournisseur pour recevoir les produits sous forme concentrée dans des pochettes recyclables. Résultat : les flacons sont plus solides et réutilisables, lavés et remplis à la demande. Les livraisons des produits d’entretien vers les sites client d’Azur Tech elles, sont assurées en véhicules électriques et en boîtes réutilisables, sans carton. Cette élimination des contenants à usage unique et des cartons de livraison ont permis un gain de place important dans les locaux de la société.
En un an, la société a évité jusqu’à 1 800 vaporisateurs plastiques, économisé 5 000 €, et réduit son empreinte carbone de plus de 35 tonnes de CO₂e — sans compter les 243 tonnes supplémentaires évitées grâce au remplacement graduel de sa flotte thermique par des véhicules électriques. Un investissement initial de 15 000 € pour la mise en place du dispositif de dilution et remplissage amorti en trois ans.
Leurs clients, notamment dans le secteur du luxe, saluent cette démarche écologique sans perte de qualité des produits ni de la prestation.
« L’impact écologique, pour être durable, doit aussi être économiquement viable », conclut Cédric Cavassino, convaincu que cette voie est réplicable par d’autres, à condition d’être bien préparée.